De l'autre côté de l'Autriche
Hello!
Nous vous avions laissés à Innsbruck. Nous avons roulé jusqu'à Salzburg et là nous avons pris la décision de faire un grand saut vers l'Est en train jusqu'à Vienne. Retour sur ces dix derniers jours!
D'Innsbruck nous avons rejoint en deux jours la petite cité médiévale de Kufstein au bord de l'Inn. A notre arrivée le temps y est maussade et c’est sans regret que nous laissons les vélos à la cave pour visiter la forteresse et... faire du lèche-vitrine, nouveau sport favorit des filles!
La météo est toujours annoncée maussade pour le lendemain mais il n’y a qu’une forteresse à visiter à Kufstein et si nous restons une journée de plus l’ennui va nous guetter ! C’est donc armés de nos pélerines que le 4 août en début d’après-midi nous quittons Kufstein pour Rosenheim, en Allemagne, de l’autre côté de la frontière. Comme prévu, la pluie ne nous laisse pas de répit. Ce qui était moins prévu, c’est que les pluies diluviennes des dernières 48 heures ont littéralement inondé la région. A plusieurs reprises, nous suivons des itinéraires qui finissent par disparaître sous l’eau, nous forçant à rebrousser chemin. Nous sommes même forcés une fois de rouler carrément dans l’eau. En arrivant à Rosenheim, c’est le bal des camions de pompiers qui sont appelés sur tous les fronts pour faire face aux inondations. Le long des cours d’eau, les arbres ont les pieds dans l’eau et le niveau d’eau atteint presque la hauteur de certains ponts ! Après pas mal de détours et avec des filles un peu humides et fatiguées, nous arrivons chez Joe de l’association WarmShower qui nous accueille dans la villa qu’il loue avec sept autres amis.
Les rayons de soleil du lendemain sont une pure bénédiction. Nous roulons jusque sur les rives du Chiemsee et plantons la tente dans un camping au bord du lac. L’endroit est idyllique mais le terrain est… détrempé ! Heureusement notre double tapis de sol fait son office.
Il nous faudra trois jours pour rejoindre Salzburg depuis Kufstein. Sur ce tronçon nous ne suivons plus un cours d’eau et la topographie s’en fait ressentir. La Bavière, ça n’est pas plat ! Mais les filles ont pris de la bouteille et si au début du voyage elles posaient le pied à la première petite côte, maintenant elles grimpent comme des chefs et doublent souvent nos montures chargées. Le soir du second jour, nous faisons halte dans un camping de rêve : tout petit, perdu au milieu de la campagne, tenu par une famille qui vit dans ce lieu depuis… dix générations !
Deux nuits seront indispensables à Salzburg pour profiter de cette petite ville qui est visiblement une destination romantique très prisée. En plus des jardins fleuris du centre-ville nous visitons Hochensalzburg, une forteresse médiévale qui offre une vue magnifique sur la ville. Une fois de plus, nous visitons ce véritable musée sur une époque de notre histoire plutôt sombre. Il n’y est question presque que de batailles, armements, instruments de torture… triste espèce.
Départ pour Vienne. La gare est presque déserte. La faute au Covid ou c'est seulement parce qu'on est dimanche?
Virée obligatoire par le Prater, histoire de voir la ville d'en haut et de vivre quelques émotions fortes!
Et aujourd'hui c'était visite incontournable du château de Schönbrunn, on a des dorures plein les yeux, aïe ça pique!
Comment ça un bronzage de cycliste? Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez..
Demain nous reprenons la route et serons en principe à Bratislava dans deux jours. Nous tâchons d'apprendre à dire bonjour et merci en slovaque. Portez-vous bien!