Nous avons franchis les Portes de Fer!
Bonjour à tous!
Toujours en Serbie, il nous aura fallu deux jours pour rejoindre Belgrade depuis Novi Sad. Le paysage se fait moins plat et plus vallonné, donc plus varié.
C’est la saison des vendanges, un vigneron nous offre du raisin, du « sauvignon blanc », un régal !
Griffondor et Gris Poils, les fidèles destriers des filles, sont en pleine ruade!
La technique bien personnelle à Margaux pour se rafraîchir...
Quatre nuits à Belgrade nous ont permis de profiter de la capitale Serbe et des plaisirs de la vie en ville.
A Belgrade, le Danube est rejoint par la Save, visible ici depuis le Parc Kalemegdan.
Belgrade by night depuis l'autre rive de la Save.
Les traces toujours visibles des bombardements de l'OTAN de 1999 sur le bâtiment du ministère de la défense.
La basilique orthodoxe Saint-Sava. Malheureusement en travaux, nous n'avons pas pu la visiter. C'est la deuxième plus grande église orthodoxe au monde, elle a été inaugurée en 2018.
Où que nous soyons, les places de jeu restent une valeur sûre!!
Le marché de Belgrade. Nous avons vite compris qu'en Serbie les fruits et légumes ne se trouvent pas vraiment dans les supermarchés mais dans les marchés, ici en abondance!!
Puis nous avons repris la route direction la Bulgarie, le long de notre Danube toujours. Nous sommes enfin entrain de nous rapprocher du relief, pour mon plus grand bonheur. De l’autre côté du Danube c’est la Roumanie. Mais nous n’y mettrons pas les pieds parce qu’il est très compliqué d’en ressortir par les temps qui courent…
Le tracé de l'EuroVelo6 nous fait faire parfois un peu de gymnastique.
Pause land art.. grâce à une collection respectable de plumes et de marrons récoltés dans les parcs de Belgrade,
Les cimetières sont une source d'eau garantie.
Nous campons une nuit chez Dragan sur une presque-île. Les pêcheurs se sont aménagé des radeaux qu'on peut déplacer le long de cordelettes, ce qui nous a permis de nous baigner un peu plus loin du bord vaseux.
Dernière traversée en bac sur le Danube pour rejoindre définitivement la rive droite et visite de la forteresse de Ram entièrement restaurée.
Mode automne-hiver en Serbie (merci à Sandra, fournisseuse officielle de jolis masques!), comme partout en fait!
Puis nous arrivons à la forteresse de Golubac qui marque le rétrécissement du Danube et l'entrée dans les montagnes. Ici le Danube prend un autre visage. Il se faufile entre les montagnes, emprisonné parfois entre de hautes falaises entre les Carpates roumaines au Nord et les Balkans serbes au Sud. Cette barrière naturelle que représente ces gorges appelées la Porte de Fer a représenté un temps, pour des raisons évidentes, la frontière entre l’empire romain à l’Ouest et l’empire Ottoman à l’Est. D’autant qu’avant la construction du barrage en aval des gorges le Danube était très capricieux et la navigation extrêmement dangereuse dans cette région.
Voilà un millier de kilomètres depuis Vienne que nous roulons au plat et j’avoue que la perspective de retrouver un peu de relief m’enchantait. Avec les Portes de Fer je suis servie. Nous avons de la chance, la route est souvent très bonne et le trafic très raisonnable. Quand nous voyons le défilé des camions côté roumain nous réalisons la chance que nous avons de rouler du côté serbe ! Le seul bémol, ce sont les presque 20 tunnels que nous avons dû traverser ! Heureusement, la plupart sont très court et nous étions bardés de lumières clignotantes, de vrais sapins de Noël !
Vous voyez un truc bizarre dans le fond? Il s'agit d'une statue taillée dans la roche haute de 55 mètres. C'est un portait du roi Decebal qu'a fait réalisé un historien roumain miliardaire un peu mégalo. Sur la photo nous sommes à presque 1,5 km de la sculpture!
Coucher de soleil (à 18h20!!!) depuis le petit appartement que nous louons sous les toits à Tekija.
Barrage hydroélectrique sur le Danube, à la sortie des Portes de Fer. On imagine à quel point la manoeuvre doit être délicate pour les convois de barges qui naviguent sur le fleuve, certains remorqueurs tractent 9 immenses barges à la fois!
Nous allons quitter le Danube tout soudain et les filles sont un peu nostalgiques, on s'était habitué à sa présence, notre fil rouge!
Encore un camping dans lequel nous sommes seuls...
Nous sommes arrivé hier à Negotin où nous avons trouvé refuge chez Bojan qui tient un camping improbable au centre-ville. Il s’agit en fait de deux tentes permanentes et un ou deux petits appartements dans un ilôt de verdure. L’accueil est incroyable. C’est surtout un lieu de passage très prisé des voyageurs à vélo. Actuellement il y a seulement un japonais qui est sur les routes depuis 10 ans et qui a posé ses bagages un temps ici.
Les filles ont même eu droit à une petite initiation au tennis avec Bojan.
Nous avons beaucoup apprécié ce petit mois en Serbie, la vie au fil de l'eau et l'acceuil chaleureux des serbes. Demain nous serons en Bulgarie, la frontière est à 15 km. Nouveau pays, nouvelle monnaie, nouvelle culture, nouvelle langue.
Des bises!